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Marguerite Boulanger publie un nouvel album aux Éditions Les Arènes !

ALUMNI

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06/05/2024

Tu viens de sortir ta nouvelle BD aux Éditions Les Arènes, comment as-tu rencontré cet éditeur ?
En 2ème année de Mastère, j’ai rencontré les éditrices jeunesse de la maison d’édition Les Arènes, Seymourina Cruse et Victoria Scoffier, lors des « Rencontres Professionnelles » organisées par l’École de Condé. 

J’ai présenté mon portfolio ainsi que quelques planches de mon projet de fin d’études. Ces rencontres rassemblaient plusieurs éditeurs, des Directeurs Artistiques, des agents d’illustrateurs, et nous avions des rendez-vous d’une dizaine de minutes pour nous présenter, un peu comme lors d’un speed dating. C’est également par ce biais que j’avais rencontré l’éditrice d’Hachette pour ma première bande dessinée « Vies à vie ». 

Plus tard, j’ai eu l’occasion de revoir Seymourina Cruse lors de la soutenance de mon Projet de fin d’Études, car elle faisait partie du jury. Elle m’a fait part de son intérêt pour réaliser un projet avec moi une fois diplômée. J’ai donc pris l’initiative de la recontacter, et nous avons travaillé ensemble pour concrétiser ce nouvel album.


Comment s’est déroulé la collaboration avec cette maison d’édition ?
Pendant un mois, j’ai réfléchi au thème que je souhaitais aborder. Je me suis sentie accompagnée sur ce projet : il y a eu beaucoup de discussions, d’échanges, d’allers-retours, que ce soit au niveau de la narration ou des illustrations. J’ai d’abord pris appui sur la cellule familiale, puis je me suis interrogée sur ce que je souhaitais partager de cette période d’adolescence : la place dans la famille, les relations amicales, l’identité sexuelle, le rapport au corps…

J’ai passé environ 7 mois à écrire, puis je suis passée à l’illustration, cette étape m’ayant pris 4,5 mois. En fin de compte, l’illustration de cette histoire s’est déroulée relativement rapidement car mes idées étaient déjà bien mûres dans ma tête.

La Directrice Artistique des Arènes supervisait l’aspect graphique, me donnant des conseils sur les illustrations, la mise en page, etc. Cette collaboration a été très instructive pour moi, et il était exaltant de voir le récit prendre forme et se renforcer grâce à leur accompagnement.  


De quoi parle ton album "Cordes Sensibles - L'histoire de mes 17 ans" ?
Ma bande dessinée est une autofiction qui aborde l’adolescence et la quête de soi propre au passage à l’âge adulte.
« Élise grandit dans une famille sonore : entourée de quatre sœurs plutôt décomplexées, d’un père habité par sa passion pour le violoncelle, d’une mère qui ne s’arrête jamais de parler… Ses meilleures amies vivent en bande. À l’inverse, Élise est d’un tempérament introverti, pudique, pince-sans-rire. Elle a la sensation d’être à part, jamais vraiment à sa place. »


À l’inverse de « Vies à vie » qui était en couleur, ce deuxième album est en noir et blanc, pourquoi ce choix ?
À l’origine, je pensais le coloriser, comme j’avais pu le faire pour « Vies à vie ». J’ai réalisé de nombreux tests, mais cela ne semblait pas fonctionner pour un album aussi long. Finalement, l’aspect graphique du noir et blanc s’est avéré efficace, permettant de relier le texte et le dessin, à la manière d’un journal intime. Nous avons donc opté pour ce choix en accord avec la maison d’édition.


Tu étais en résidence à l’École de Condé lors de la réalisation de ce deuxième album, qu’est-ce que cela t’a apporté ? 
J’ai beaucoup apprécié d’être en résidence à la sortie des études. Cela m’a permis d’avoir un cadre et de maintenir un rythme de travail que je m’étais imposé. Le contact avec les professeurs mais aussi les autres résidents avec qui je partageais l’espace, était motivant. Travailler dans un environnement où règne une certaine émulation a été très bénéfique. De plus, entre mai et octobre, l’école était plus calme car il n’y avait plus d’étudiants, ce qui offrait un cadre propice au travail, même pendant les vacances, l’école ne fermant que 2 semaines.


T’es-tu faite accompagnée, conseillée par l’École de Condé lors de la réalisation de ce deuxième album ? 
J’ai beaucoup échangé avec France Barrois, qui avait été ma tutrice lors de mon PFE et avec qui nous avions gardé un lien. Elle a généreusement offert de son temps et de son expertise pour relire les premières versions de mon récit. Étant donné la nature autobiographique du récit, il était difficile pour moi d’engager directement des discussions avec les éditrices. Avoir le regard extérieur et bienveillant de France s’est avéré très précieux dans ce processus.


Ton profil a été sélectionné par l’École de Condé pour figurer dans la Campagne de Publicité de l’École, qu’as-tu pensé de cette opportunité de visibilité ? 
J’ai trouvé cette opportunité géniale ! Je suis très reconnaissante envers l’École de Condé de m’avoir offert une telle visibilité pour mon premier album publié, « Vies à vie ». Merci pour cet accompagnement et cette confiance.


 

Encore Bravo Marguerite pour la sortie de ce très bel album !

Pour le découvrir, c'est par ici !

 


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