Tu peux nous parler un peu de ton parcours scolaire ?
J’ai commencé par un Bachelor en design graphique à Condé Nice, puis j’ai poursuivi avec un Mastère en direction artistique à Condé Paris. J’ai été diplômé en 2017.
Et ta première expérience pro, chez TWID, c’était comment ?
Le cœur de mon métier, c’est le brand design : imaginer une identité de marque et l’accompagner sur le long terme.
TWID, ça a été une super aventure. J’ai rejoint l’agence grâce à une recommandation après un stage chez Dragon Rouge. Le feeling est passé direct avec les dirigeants, et j’y suis resté presque 5 ans ! C’était une structure à taille humaine, avec une super ambiance.
J’ai bossé sur pas mal de sujets différents : la mobilité, la tech, des projets culturels… Et au fil du temps, j’ai aussi touché à l’UI/UX, au design produit. C’était hyper stimulant, on avait de vrais défis tous les jours.
Ce que j’ai adoré, c’est qu’on me faisait confiance. J’avais une vraie liberté et j’ai pu faire du motion, du print, du web… J’ai beaucoup appris.
Mais forcément un moment, j’ai eu envie d’autre chose, de sortir de ma zone de confort. Je voulais découvrir un univers plus tech et explorer d’autres facettes du design.
Depuis 2021, tu es chez PlayPlay. Qu’est-ce que tu fais là-bas ?
PlayPlay, c’est une boîte française lancée en 2017. Elle propose une plateforme pour créer facilement des vidéos pros, sans aucune compétence en montage.
En tant que Brand Designer là-bas, je suis en charge de toute la direction artistique de la marque. Je crée tous les visuels et je bosse main dans la main avec toutes les équipes en France et à l’international.
Je suis là depuis 4 ans et j’ai vu les équipes bien grandir. On est passé d’une centaine de personnes à mon arrivée à 230 personnes en 2025, avec des bureaux à Paris, New York et Berlin.
Aujourd’hui, avec mon alternant, nous sommes les deux seuls à gérer le Brand Design. Il peut nous arriver de faire appel à des freelances mais l’essentiel de la création est internalisée.
Qu’est-ce qui t’a le plus servi dans ta formation à Condé ?
Ce que j’ai retenu, c’est surtout l’approche du design et les bases théoriques solides. J’y ai appris à penser le design, à transformer des idées en images fortes – et inversement. L’objectif, c’est toujours de donner du sens à ce qu’on crée.
Il y avait aussi une vraie exigence, un niveau élevé, mais dans une bonne ambiance. On se tirait tous vers le haut. Cette rigueur, je l’ai gardée, et elle m’est utile tous les jours.
Quels conseils tu donnerais aux étudiants de Condé qui arrivent sur le marché du travail ?
Je dirais qu’il faut apprendre à prendre du recul sur son travail. Au début, on a tendance à être hyper attaché à ses créas, mais il faut apprendre à ne pas tout prendre personnellement. Accepter les critiques, faire preuve d’humilité et savoir réagir en conséquence… Au final, la relation humaine c’est la moitié de job.
Le relationnel est donc super important. Comprendre les gens, savoir écouter, raconter une histoire, défendre une idée… C’est souvent ça qui fait la différence.
Et puis surtout il faut s’amuser ! Pour ma part je fais aussi un peu de freelance à côté. Ça me permet de rester créatif, surtout autour de projets musicaux – un univers que j’adore.
Merci Arnold pour ce témoignage inspirant et très concret !

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